Accueil > Négoce > Descriptif des primeurs de 2006 à 2010

Descriptif des primeurs de 2006 à 2010

2010

On a connu la trilogie des années 1988, 1989,1990, nous avons 2008, 2009, 2010 avec 10 ans de travail plus précis.
 
Le millésime 2010 est au moins aussi grand que 2009. Je n’aime pas les comparer, car toutes les années ont leur propre style et personnalité, ce qui fait le charme de chaque propriété et de chaque millésime. Nous avons de la chance dans le Bordelais, d’avoir une extraordinaire diversité des sols et des sous-sols, un climat privilégié ainsi que d’un choix judicieux des cépages.
L’élaboration des vins émerge de la parfaite conjugaison entre les connaissances viticoles, œnologiques, et l’extrême richesse dont sont pourvus nos terroirs.
La précision des choix de maturité, la maitrise des extractions ont permis d’en dompter la force et la puissance.
 
Un démarrage tardif de la végétation, le débourrement très homogène en avril, une floraison très étalée, une forte coulure, réduisant les rendements espérés
De très belles conditions thermiques du mois de juillet, un très beau temps, sans excès de température, des nuits fraiches s’est poursuivi sans interruption jusqu’à la fin des vendanges. Nous constatons des baies très petites avec une richesse aromatique et une acidité étonnante.
 
Comme toujours les grands terroirs se sont exprimés.
 
Je vous convie ensemble de dévaler cette douce pente de poésie qui caractérise ce millésime hors norme, magique, qui brille à la fois par sa pureté, son exceptionnelle et étonnante finesse et complexité d’arômes, chaleureux et sensuel, aux tanins concentrés soutenus par un corps somptueux. Une puissance remarquable, aboutissant à une finale qui caractérise cette explosion de fraîcheur et d’une finale longue et douce.
Un millésime que nous offre « Dame nature » un vrai diamant scintillant dans un écrin de velours.

2009

2009, une année qui restera dans nos mémoires.
2009, une année marquée par des conditions climatiques tranchées.
Grâce à une sélection draconienne, certains ont su lui confère un ensemble d’un regain surprenant.

CYCLE PHENOLOGIQUE DE LA VIGNE EN 2009
Floraison 2 juin
Véraison 7 août
Vendanges 25 septembre 10 octobre

CONDITIONS CLIMATIQUES DU 2009
Après un hiver froid et sec, le mois d’avril a été froid et pluvieux, de sorte que le débourrement a été relativement tardif, et la croissance des bourgeons plutôt lente. Mais à partir du 1er mai les températures se sont nettement élevées et stabilisées au-dessus de la moyenne, sans pour autant devenir excessives. La floraison a donc été rapide et complète, promesse d’une maturité très homogène. Dans le même temps commençait à s’installer une sècheresse dont nous ne soupçonnions alors ni l’ampleur, ni la durée. Très peu de millésimes – à part 2005 – ont en fait connu un tel phénomène : depuis le 10 juillet, il n’a pratiquement pas plu jusqu’à la fin des vendanges, le 14 octobre !

De telles conditions sont particulièrement favorables aux plus grands terroirs, qui sont capables d’assurer une alimentation en eau régulière de la vigne, ainsi qu’au cabernet sauvignon, moins sensible à la sècheresse que le merlot. En revanche les vignes, dans certains sols légers moins bien pourvus en argile, ont parfois eu du mal à amener leurs raisins à parfaite maturité.

Si la sécheresse estivale s’est accompagnée de températures parfois très élevées dans la journée, les nuits sont restées fraîches. Cette amplitude diurne importante a favorisé l’accumulation des tanins et des anthocyanes dans les pellicules des raisins rouges, et préservé la fraicheur des arômes, en particulier ceux des sauvignons blancs. Tous les éléments se mettaient progressivement en place pour faire de 2009 un très grand millésime.
 
Les propriétés qui ont su être extrêmement vigilantes durant la vinification et qui ont su marier les cépages dans l’assemblage avec rigueur, ont des vins surprenants, les notes que j’ai apportées à ce bébé qui a su me charmer.

Beaucoup d’entre vous, me demandent à quel millésime, il peut ressembler.
Bien que nous soyons tenter de comparer les millésimes afin d’avoir un repère olfactif, gustatif, visuel et mémoriel, il serait à mon sens plus judicieux de porter une note descriptive pour que vous-même soyez apte d’avoir votre propre opinion concernant ce millésime, qui pour moi reste sans pareil.

Je vous convie ensemble de dévaler cette douce pente de poésie qui caractérise ce millésime hors norme, qui brille à la fois par sa puissance tannique et son ampleur qui le rapprocherait à celui de 2005, sa douceur qui n’a cesse de nous transporter vers le millésime 1990.
2009, est un voyage à travers les époques, une synthèse raffinée, savoureuse, aboutissant à une finale qui caractérise cette explosion de fraîcheur, de finesse, d’élégance et une longueur mémorable. Quelle belle émotion…

2008

2008, encore une année de la main de l’homme.
2008, une année délicate dont le moral a été mis à rude épreuve, une saison viticole difficile à gérer, là aussi encore, où se sont succédés l’inquiétude, l’angoisse, l’espoir, l’enthousiasme, le doute et la sévérité.
Grâce à une sélection draconienne, certains ont su lui confère un ensemble d’un regain surprenant.

CYCLE PHENOLOGIQUE DE LA VIGNE EN 2008
Débourrement 17 mars au 22 mars
Floraison 3 juin au 6 juin
Mi véraison 31 juillet 5 août
Vendanges 29 septembre 18 octobre

CLIMATOLOGIE ET VITICULTURE
Il a été constaté de belles gelées hivernales qui font du bien, puis un débourrement assez précoce marqué. Les sorties de raisin en mai, montrent bien le faible potentiel de la récolte. Une véraison rapide et uniforme grâce aux conditions clémentes de fin juillet et début août. Des vendanges exceptionnellement tardives, afin d’aller chercher une maturité polyphénolique optimum.

Les vendanges fortement retardées en raison des aléas climatiques du début septembre. Elles ont démarré vers le 28 septembre pour le merlot, sous le beau soleil et ont pris fin le 18 octobre. Les analyses finales montrent des indices de vins bien structurés, équilibrés, flatteurs et un beau potentiel de garde.

L’attention des bons viticulteurs n’a jamais été aussi grande, ils ont pratiqué une sélection très rigoureuse, triant « grappe par grappe » ou « grain par grain ».
Les résultats ont confirmé la réussite pour ma « Sélection ».

Les propriétés qui ont su être extrêmement vigilantes durant la vinification et qui ont su marier les cépages dans l’assemblage avec rigueur, ont des vins surprenants, les notes que j’ai apportées à ce bébé qui a su me charmer.
Ils sont surprenants par leur densité, leur chair et des beaux arômes de fruits mûrs. Ils sont pleins. Une pureté aromatique, une incomparable finesse, des tanins denses et tendres, une belle fraîcheur, vif, une puissance en bouche qui surprend, quelle belle émotion

Ceux qui n’ont pas retenue mon attention, sont, soient trop légers, secs en finale, ou trop maquillés.

Au terme de « longues rencontres » dans les vignobles et propriétés, j’ai rencontré des viticulteurs passionnants et passionnés, ces créateurs, ces défenseurs inlassables de l’identité des terroirs. J’aime toujours cette rencontre, elle est magique, le même langage, ce respect de l’union entre le terroir, cépage, le travail afin d’y découvrir cette « perle noire », dont la finesse, l’élégance sont au rendez-vous.

Comme à chaque campagne primeur je suis ravie de faire une très belle sélection.
Pour le 2008, il a fallu goûter et dénicher ceux qui méritent notre attention.

2007

2007, est encore pour moi, l’année de la main de l’homme.
2007, est un de ces millésimes où se sont succédés l’inquiétude, l’angoisse, l’espoir, l’enthousiasme, le doute et la sévérité. A ce jour, grâce à une sélection draconienne, certains ont su lui confère un ensemble d’un regain surprenant.
Pour bien comprendre ce millésime, hors du commun, selon les dictons, car c’est une année de 13 lunes qui sera caractérisée par un cycle végétatif plus long que la normale.
Est-ce un gage de qualité ? La dégustation me l’a montré…

Un hiver marqué par la douceur jusqu’à fin Janvier. Le mois de Février a été très humide, avec des précipitations dépassant les 165 mm. Les premiers bourgeons de merlots apparaissent le 8 mars. A partir du 20 mars, les températures rebaissent et ralentissement le débourrement. En avril le temps a favorisé une pousse rapide et intense de la végétation 24° de moyenne, on a compté une avance de plus de 10 jours par rapport à 2006. Dès la fin D’avril et jusqu’au vendanges, les conditions climatiques furent chaotiques marquées, dans l’ensemble par un temps pluvieux et froid dans l’ensemble. L’état sanitaire de la vigne a demandé une vigilance extrême, des interventions nombreuses et rapides. Les vendanges ont démarré, sous un beau soleil, le 20 septembre et elles ont pris fin le 15 Octobre. En conclusion, ces vendanges se sont déroulées dans de bonnes conditions climatiques.
Dure réalité, mais la motivation et l’attention des bons viticulteurs n’a jamais été aussi grande, ils ont pratiqué une sélection très rigoureuse, jamais pratiquée, triant « grappe par grappe » ou « grain par grain ».
Les résultats ont confirmé la réussite pour ma « Sélection ».

Les propriétés qui ont su être extrêmement vigilantes durant la vinification et qui ont su marier les cépages dans l’assemblage avec rigueur, ont des vins surprenants, les notes que j’ai apporté à ce bébé qui a su me charmer, montrent une couleur pourpre avec des nuances violines, beau nez exhalant des arômes profonds de cassis, groseilles et floraux associés à des notes grillées et toastées.
Le toucher et l’impression en bouche en sont gourmands, un éclat de fruits d’été très séduisants, rond, tendre, soyeux, finesse, équilibre et dont l’opulence en est exquise, terriblement séduisant et charmeur.
Un véritable chef d’œuvre.

Ceux qui n’ont pas retenue mon attention, sont, soient trop herbacé, voire végétal, décevants.

Au terme de « longues rencontres » dans les vignobles et propriétés, j’ai rencontré des viticulteurs passionnants et passionnés, ces créateurs, ces défenseurs inlassables de l’identité des terroirs. J’aime toujours cette rencontre, elle est magique, le même langage, ce respect de l’union entre le terroir, cépage, le travail afin d’y découvrir cette « perle noire », dont la finesse, l’élégance sont au rendez-vous.

2006

2006, pour moi, c’est l’année de la main de l’homme.

Un hiver plus rigoureux que d’habitude en Janvier et Février, de la mi-Février et tout au long du mois de Mars, une période très pluvieuse, et le mois d’Avril la sécheresse s’est installée sévèrement.
C’est en Juin que la vigne a le plus besoin d’eau pour assurer le bon développement de ses rameaux et ses grappes, mais en Juillet, la sécheresse a été le plus marquée. La floraison fût homogéne et rapide. Le mois d’Août plus frais mais beau et, début Septembre on observe des raisins magnifiques, pas très gros mais très goûteux.

A l’approche des vendanges, on perçoit une dégradation progressive des pellicules, dû au stress hydrique, des fortes chaleurs de juillet et des nuits plus fraîches et humides du mois d’Août et des pluies durant les vendanges.
Dure réalité, mais la motivation et l’attention des bons viticulteurs n’a jamais été aussi grande, qu’ils trient « grappe par grappe » ou « grain par grain ».
Les résultats ont confirmé la réussite pour ma « Sélection ».

Les propriétés qui ont su être extrêmement vigilantes durant la vinification et qui ont su marier les cépages dans l’assemblage avec rigueur, ont des vins surprenants, les notes que j’ai apporté à ce bébé, montrent des couleurs rouge profond, beau nez riche en fruits rouges, dense et ample, de bel équilibre en délicatesse, donnant des tanins soyeux, et élégants, de belle longueur, ce qui signe son classicisme. J’ai été vraiment séduite par certains vins, dont la finesse et l’élégance sont au rendez-vous.

Ceux qui n’ont pas retenue mon attention, sont, soient trop creux, sec, et ou, sur extrait

Comme à chaque campagne primeur je suis ravie de faire une très belle sélection.
Pour le 2006, il a fallu goûter et dénicher ceux qui méritent notre attention.

SPIP | squelette | | Plan du site | Mentions légales | agenda | Suivre la vie du site RSS 2.0